Roller Derby Bordeaux Club

Venu des Etats-Unis, le Roller Derby est un sport atypique et féministe qui a vu jouer son premier match en France en 2010 à Bordeaux, à la Caserne Niel.

Le Roller Derby, qu’est ce que c’est ?

Le Roller Derby, c’est un sport de vitesse et de contacts qui se pratique en roller quads. Deux équipes de 5 joueuses s’affrontent sur une piste ovale pour faire passer la jammeuse (c’est elle qui donne les points é son équipe en dépassant ses adversaires, on la reconnaît grâce à ses étoiles sur le casque) à travers le pack constitué des bloqueuses des deux équipes, celles-ci doivent à la fois empêcher la jammeuse adverse de passer et aider la leur à traverser la défense adverse.

Un match dure une heure, il est découpé en « jam » de 2 minutes maximum. La première jammeuse à dépasser le pack obtient le « lead » et gagne le droit de stopper le jam quand elle le souhaite, en général, dès qu’elle a marqué ses points et que l’autre jammeuse la talonne de près afin de l’empêcher de marquer aussi. Il suffit de quelques jams pour se rendre compte que ce sport est avant tout stratégique. Les règles à respecter sont d’ailleurs si importantes qu’un bon arbitrage ne demande pas moins de 21 personnes (7 Officiels en patins et 14 sans). Une fois digérées les 50 pages de règles, on a compris que tous les coups ne sont pas permis dans le derby et que c’est le fairplay qui prime !

Car la plupart du temps, dès qu’on parle de Roller Derby à quelqu’un qui ne sait pas de quoi il s’agit, il ou elle évoque le film Bliss (ou le film Roller Ball, selon sa génération !) et il nous faut avant tout lui expliquer que non il n’y a pas de coup de coudes dans le Roller Derby, encore moins de mobylette vrombissante à laquelle s’accrocher ! Quant à ceux qui ont vaguement entendu parler, il nous faut casser leur fantasme du sport violent et sexy parce qu’ils ont cru voir passer é la télé des nanas en mini-shorts qui se cognent dessus.

Bien sûr nous assumons nos tenues décalées et nos pseudos rigolos mais nous prenons notre sport très au sérieux, on se doit donc d’abord d’expliquer ce que le Roller Derby N’EST PAS avant de pouvoir parler de ce qu’il est (au fait non, ne cherchez pas, il n’y a pas de ballon !) …


Petite histoire du Roller Derby

Dans les années 30, le roller derby consistait surtout en une course en patins de plusieurs milliers de kilomètres, qui donnait lieu à de vraies bagarres avant de devenir un sport-spectacle dans les années 40, ressemblant de plus en plus à du catch sur roulettes jusqu’aux années 70. L’image de ce sport se ternit alors en raison de ses combats chorégraphiés et souvent truqués et le roller derby tombe peu à peu dans l’oubli.

Dans sa version moderne, le Roller Derby renaît de ses cendres aux Etats-Unis, au Texas plus précisément, où il adopte de nouvelles règles, se structure sous l’égide de la WFTDA* et rencontre son public au début des années 2000. Fortement influencé par la mouvance « DIY », à la foi Punk et Féministe, le sport a laissé de côté la course pour faire place à de vrais matchs avec de vrais contacts, où la valeur individuelle ne serait rien sans un vrai jeu d’équipe derrière.

Sur la piste, les joueuses osent tous les looks, prennent un Derby Name et font place à de vraies guerrières à roulettes : l’engouement pour ce sport féminin et féministe hors du commun est tel qu’on compte désormais plus de 1000 clubs à travers le monde.

Le Roller Derby en France

Quand le Roller Derby arrive en France en 2010, les tout nouveaux clubs doivent surmonter nombre d’obstacles, des clichés les plus sexistes à la difficulté de trouver des gymnases où s’entraîner. On voit donc émerger une vraie communauté Derby, fraternelle et solidaire, qui permet au sport de se développer sur tout le territoire en un temps record et même d’envoyer une équipe française à la coupe du monde de Dallas en 2011 !

En 2015, la Fédération Française de Roller Sports tient enfin compte du Roller Derby et des 114 clubs qui lui sont affiliés, au point qu’elle lui dédie une commission et lance son tout premier championnat.

L’association du Roller Derby Bordeaux Club

C’est durant l’été 2009 à Bordeaux que naissent « les Petites Morts », toute première équipe de Roller Derby française grâce à l’impulsion et la ténacité de Belle Zébuth, fondatrice et coach du Roller Derby Bordeaux Club. L’association est une ligue aux équipes exclusivement féminines et gérée entièrement par ses joueuses.

En 2016 au sein de notre ligue, on compte
– plus de 80 adhérents, joueuses et officiels compris
– deux Travels Teams : les Petites Morts et la Compagnie Cruelle
– deux équipes locales : les Rotten Black Grapes et les Pink Cheek Peaches

Respectueux de la philosophie de la WFTDA* «  by the skaters, for the skaters « , dont nous respectons les règles et les valeurs, le RDBC est une association sportive et féminine créée en janvier 2010.

Le club fonctionne concrètement grâce à ses différents comités, chacun représenté au sein du Comité Directeur qui se réunit une fois par mois pour statuer sur les différentes propositions. Cette organisation horizontale permet le débat et la prise d’initiative, il est garant d’une vraie démocratie mais demande énormément de responsabilisation. Nous encourageons donc fortement nos joueuses à s’impliquer et à s’investir au sein de la ligue car c’est seulement grâce à elles que celle-ci fonctionne et se développe.

En ce sens, le fait d’adhérer au RDBC n’a rien à voir avec l’adhésion à un club de sport traditionnel : ici on ne consomme pas un sport, il est avant tout question d’engagement associatif.é Coordonner les missions de son comité ou faire un gâteau pour la buvette : chacune fait en fonction de ses envies et de ses possibilités.


Du roller derby à la Caserne Niel

Le tout premier match de Roller Derby a justement eu lieu à la Caserne Niel durant la manifestation  » Imaginez maintenant  » en juillet 2010. Les Bordelaises se frottèrent aux Toulousaines dans un match pugnace et amical qui enthousiasma le public. Quand aux joueuses et aux arbitres, ils comprirent qu’il allait falloir s’entraîner dur avant de maîtriser totalement les règles et les enjeux de ce sport addictif !

Mais il a fallu attendre 5 ans avant que la mairie de Bordeaux accorde au club un créneau par semaine dans un gymnase pour s’entraîner, c’est donc sur le rink du quai St Michel que les Petites Morts ont commencé à travailler dur. Toutefois, bien que ravies d’occuper un peu de ce territoire urbain généralement occupé par les hommes et afin de pouvoir continuer à s’entraîner par tous les temps, il leur a bientôt fallu investir dans la location d’un gymnase. Lorsque celui-ci n’a plus été disponible, l’association eu la chance d’être accueillie à la Caserne Niel, lieu hautement symbolique à nos yeux.

En s’entraînant au Dépôt, on ne bénéficie donc pas seulement d’un lieu pour patiner, c’est également là que pour nous – et pour le Derby français – , tout a commencé ! Grâce à l’énergie positive du lieu et de ses occupants, le club bénéficie d’un endroit couvert où s’entraîner et organiser ses évènements en dehors des matchs officiels.

En effet, bien qu’elle nous permette de nous entraîner, la taille de la piste que nous avons tracé ne nous permet malheureusement pas d’y jouer des matchs officiels mais nous pouvons y organiser des matchs amicaux. Nos deux équipes locales s’y rencontrent tout au long de l’année.

A la fois moteur et soutien, l’association de La 58ème nous permet également de participer à de grands évènements comme l’Armée des Grands Singes l’été dernier qui réunissait un très grand nombre d’associations ou d’organiser nous-mêmes des évènements plus modestes comme la Patinoire de Noël cet hiver en collaboration avec nos copains les S.T.Y.X et qu’on espère renouveler très bientôt.

C’est également là que nous organisons nos journées d’initiation.
A partir de 18 ans, tous niveaux et tous gabarits bienvenus, nous formons nos joueuses de A à Z.
Plus de renseignements sur rollerderbybordeaux.fr

Par ailleurs, la caserne Niel attire un public varié qui nous découvre au hasard d’une promenade le samedi, c’est souvent l’occasion de faire connaître notre sport dans un contexte authentique et convivial à des gens qui n’auraient probablement jamais vu de Roller Derby autrement.

Pour nous rencontrer, il vous suffit de passer nous voir au Dépôt lors de nos entraénements :
– le mercredi soir de 19h30 à 22h30
– le samedi en journée de 10h30 à 19h00

* Women’s Flat Track Derby Association
Nous sommes membres de la WFTDA,  » Association de Ligues bénévoles  » à travers le monde entier oeuvrant à soutenir le développement du Roller Derby dans le respect de ses joueuses et des Ligues, éditrice officielle des Règles du Jeu.

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Les assos du Dépôt de Darwin : The show must go on!

Le mardi 7 juillet 2015 se déroulait une grande soirée organisée par le Fonds de dotation de Darwin avec des expositions, des concerts, des conférences, des visites guidées, et le vernissage de l’installation « l’armée des grands singes ». Cet évènement était également l’occasion de mettre en lumière les associations résidentes au Dépôt de Darwin, soutenues par le Fonds de dotation : Bordeaux Bike Polo, Les Petites Morts (roller derby féminin), Les Styx (roller derby masculin), ainsi que Les Amis du Pignon Fixe.

Certains visiteurs ont eu l’impression de se retrouver à New York en passant les portes du Dépôt ce soir-là. Il faut dire que malgré l’état de décrépitude des bâtiments, l’ème de la Caserne Niel plane encore. Lorsque la chaleur tape sur les toits, des odeurs d’huile et d’essence sont palpables dans l’air ambiant.

Vieille architecture industrielle, réaménagement DIY de l’espace, récupérer de vieilles choses, les reconstruire, et leur donner un nouveau souffle : cette soirée du 7 juillet était donc une belle opportunité pour les associations de communiquer sur leurs pratiques auprès du public mais aussi de se retrouver entre elles, lors d’un évènement collectif. La mutualisation des espaces et des biens est une de leurs valeurs communes et c’est grâce é elles que le Dépôt vit une deuxième jeunesse aujourd’hui. Les associations de bike polo et de roller derby ne sont pas les seules utilisatrices du lieu, il est occasionnellement loué par le Fonds de dotation é d’autres structures extérieures qui souhaitent y faire des évènements. (dernier en date : 1ère de cordée)

Mais revenons sur le contenu de cette fameuse soirée. Moult activités et services y étaient proposés :

– en rentrant à droite se tenait un atelier de sérigraphie monté par Bordeaux Bike Polo, occasion de lancer leur nouveau logo et se faire sérigraphier en direct un sac ou bien son propre t-shirt.

– juste à côté, au coin du terrain : la Goldsprint des Amis du Pignon Fixe. De nombreux compétiteurs se sont succédés, aussi bien des visiteurs que les joueurs du bike polo et du roller derby.

– sur la gauche de l’espace d’accueil, le bar, toujours en place, où l’on pouvait déguster la Darwin Beer, des cocas et limonades bio.

– au dessus du comptoir, une projection de vidéos de roller derby et d’un documentaire américain sur le bike polo é Seattle (« Count It »).

– sur le côté droit du terrain une expo photo montée sur des cimaises en palettes immortalisait les joueurs de bike polo et de roller derby en pleine action lors de matchs ou d’entraînements. Photos prises pour la plupart par les joueurs eux-mèmes. Vous avez toujours la possibilité de passer voir les photos au dépôt, elles y restent tout l’été!

– et enfin au coeur de cette effervescence, le terrain, investi tantôt par les joueurs de roller derby et tantôt par les joueurs de bike polo, vous démontrant comment manier les patins et le maillet.

Beaucoup de choses à voir ce soir là sur le site de Darwin, en espérant que des visiteurs seront repartis avec l’envie de revenir taper la balle avec Bordeaux Bike Polo ou bien chausser les patins avec Les Styx et Les Petites Morts du roller derby. On leur souhaite tout le meilleur pour la suite, continuons à faire vivre le Dépôt et l’aventure darwinienne. Revenez les voir sans modération!

+ d’infos :

Bordeaux Bike Polo
bordeauxbikepolo.com
pignonfixe.com

Roller Derby Bordeaux club
rollerderbybordeaux.fr

S.T.Y.Xé Roller Derby Men Bordeaux
rollerderbybordeauxmen.fr

Amis du Pignon Fixe

Les Marins de la Lune au clair de la Garonne

Bordeaux a beau s’appeler Bordeaux, ses habitants ont du mal é imaginer qu’il puisse y avoir une activité sur l’eau autre que l’accueil de bateaux de croisières, de vieux gréements ou de navettes fluviales.

Grèce aux Marins de la Lune, la vie nautique bordelaise, tout comme la belle endormie elle-mème, s’est réveillée pour faire preuve aujourd’hui d’une véritable émulation avec pour objectif, la valorisation des berges et du fleuve.

En premier lieu, ne surtout pas être rebutés par sa couleur marron, car selon Marc Lafosse, ancien membre actif de l’association et créateur de la Traversée de la Garonne é la nage :

La Garonne est l’un des fleuves les plus propres d’Europe et sa couleur marron ne signifie pas qu’elle est sale. La coloration de l’eau étant d’origine physique : elle est due é la floculation des particules d’argile. C’est le résultat de la rencontre entre les eaux douces (chargées d’argile) venant du bassin versant et les eaux salées (sodium, magnésium, calcium) provenant du golfe de Gascogne. Lors du contact se forment des floculats, lesquels se déposent au fond de l’estuaire. Ce qu’on appelle la crème de vase. D’où cette couleur.

Les marins de la lune

L’histoire démarre en 2011, avec l’association Bordeaux Régate créée paréJulien Falxa, Clément Salzes et Romain Baggio, trois bordelais passionnés de sports nautiques, bien décidés é les pratiquer au coeur de l’enceinte du Port de la Lune, en plein milieu urbain.

De l’eau a depuis coulé sous les ponts et la structure, associée à l’écosystème Darwin, devient les Marins de la Lune, qui, entre la guinguette Alriq et le Chantier Naval Nicolas, dispose dès lors d’un pied é terre en bordure d’eau, mis à disposition gratuitement par le Fonds de dotation.

A noter également l’implication efficace de la 58eme  travers l’intervention, pendant l’hiver, de Maxime Gatzoff épaulé par Guillaume Laigle, un des MacGyver du groupe évolution, pour la préparation du local du Club house avec la fabrication d’un bar et de portants pour accrocher les combis.

é Christophe Pit
Frédéric Blanc, Romain Baggio, Julien Marcotte é Christophe Pit

Question activités, la Voile se sont rajoutées 2 nouvelles sections : Surf et Rame, pour une zone de navigation entre le pont de pierre et le pont Jacques Chaban Delmas.

Frédéric Blanc, le vice-président des Marins de la Lune a qui ont doit l’émergence et le dynamisme de la section Rame et Stand up Paddle explique :

En plus du hangar de stockage, nous disposons d’une cale de mise é l’eau, de 2 voiliers First class 8, 6 stand up paddles, 2 pirogues hawaèennes et zodiac semi-rigide. Nous organisons régulièrement des sorties pour les adhérents, que ce soit sur l’eau ou é l’occasion du Mascaret pour l’activité surf, qui sont aussi ouvertes au public occasionnel qui paye alors 10 ’ la sortie. Au delà de 3 sorties par an, l’adhésion est obligatoire.

En ce qui concerne les prix justement, il faut compter é l’année : é60 ’ tarif jeune – 26 ansé//é86 ’ tarif jeune – 26 ans avec licence FFVoile et pratique de la voile en compétition // 100 ’ plein tarif // 152 ’ plein tarif avec licence FFVoile et pratique de la voile en compétition.

Question objectifs, Julien Marcotte, le président revendique de faire du fleuve un stade nautique dynamique bien inséré dans l’espace urbain, en combinant sport, environnement et solidarité.

Tous les adhérents sont avant tout pratiquants, l’asso leur fournit équipements et encadrement.éNotre motivation vient d’une envie de fédérer les passionnés de glisse aquatique et de leur en faciliter l’accès et la pratique.éOn s’est enfin rendu compte que ce fleuve représentait une réelle aménité, à se réapproprier en toute sécurité.

Des événements, il y en a sur l’eau et sur la terre ferme, comme les journées portes-ouvertes ou encore le Caravans rail #2, organisé le 30 mai 2015, où se sont mêlés navigation, animations et restauration.

Event dans le cadre de la Fête du fleuve où une foule venue nombreuse aura, notamment, pu assister dans la verdure au départ de la course du Figaro, à laquelle prenait part l’enfant de la Garonne, le marin de la lune qui voyage en solitaire, Clément Salzes.

caravan

Pour tout renseignements ou envie d’adhérer, éMP é envoyer ici ou surélesmarinsdelalune@gmail.com

37m3 PLUS LOIN – CARGO 209

C’est derrière le Skatepark de la Caserne Niel que nous retrouvons Clément Garnung, directeur artistique de l’association Cargo 209 (ndlr : entendez à Cargo de sang neuf). Cinq containers sont disposés sur le bitume, les tentes sont dressées pour s’abriter du soleil, le bruit des scies électriques est omniprésent. Des artistes, des étudiants, des menuisiers et des bénévoles, participent depuis le 3 mai 2015 à une résidence d’artistes venus de France, de Mauritanie et du Sénégal.

C’est par la promotion de ces artistes, la diffusion de leurs oeuvres, et la médiation intellectuelle, que Cargo 209 cherche é croiser et mettre en lumière les différentes cultures et savoirs du monde.

é David Manaud
Clément Garnung – é David Manaud

37m3 PLUS LOIN

37m3 c’est le volume d’un container. 37m3 plus loin, c’est le fait que le spectateur se nourrit, tel un apprenant, de la création et du processus pour comprendre aujourd’hui ce que l’immigration signifie.

D’une immigration heureuse, forcée ou choisie, les artistes qui participent à l’événement ont tous un vécu personnel à raconter, ou bien celui d’un de leurs amis qui parfois, ne sera jamais arrivé au terme de son voyage.

« Il y a 400 encore, il y avait l’esclavagisme. Aujourd’hui, tout n’a pas nécessairement changé : les voyages, c’est toujours dans un fond de cale d’un bateau pour beaucoup de monde. Avec des enjeux différents, c’est intéressant de voir qu’en 400 ans rien n’a évolué. » – Clément Garnung

La Fête du fleuve à Bordeaux, était une occasion pour eux de parler de l’immigration. Bordeaux est une ville qui s’est construite grâce aux activités de la Garonne. Les gens sont arrivés par le fleuve, les gens en sont repartis, même encore aujourd’hui.

« Cela nous semblait important de parler du thème de l’immigration, au milieu de la voile, intégrés autour de stands commerciaux. Notre projet gravite autour du projet Vaisseau Fantôme porté par MC2A. » – Clément Garnung

é David Manaud
Groupe scolaire – é David Manaud

IMMIGRATION INVISIBLE

« Quand nous regardons notre présent nous nous demandons si l’esclavagisme a réellement changé. Ce sont toujours les mêmes bras valides qui partent, ce sont les mêmes moyens de transports précaires, et les mèmes conditions de traversée c’est-à-dire, la promiscuité, la maladie, la mort, la faim. Et tout ça pour une même finalité donc l’esclavage. Les paradigmes ont changé, mais cela reste toujours de l’esclavage lorsque l’on sait que ceux qui immigrent en occident travaillent dans des conditions minables. » – Mamadou Sow (Binetart)

é David Manaud
Mamadou Sow (Binetart) – é David Manaud

Maintenant, comment s’arranger pour que les politiques cessent d’ètre hypocrites ? Comment faire pour que ceux qui profitent de cette main d’oeuvre facile puissent aussi s’en détourner ?

Sans hypocrisie on peut trouver le moyen de faire bouger les gens, car c’est le mouvement qui a construit l’humanité. – Mamadou Sow (Binetart)

Lors de nos échanges avec Mamadou, un sentiment de colère, de désarmement face à la situation transparaît. Il soulève alors, une autre face de l’immigration, celle qui ne se voit pas, mais qui pille l’Afrique de ses ressources intellectuelles :

« Il y a énormément de personnes qui passe par des voies très légales, et ce sont des états qui ouvrent, en parlant d’immigration choisie, mais choisie parmi quoi ? Qui sont choisis ? On appelle cela de l’immigration choisie, mais en réalité, on écrème le continent africain de ses talents. »  – Mamadou Sow (Binetart)

Rendez-vous pour l’ouverture de l’exposition qui se déroulera du 23 mai au 6 juin au Parc des Angéliques, au pied de la statue de Toussaint Louverture.

Mais en attendant, découvrez le teaser de l’événement :


En savoir plus :
Site internet de Cargo209 !
Cargo209 est sur Facebook!

L’ÉTINCELLE – Restauration de vélos et ateliers participatifs

Portrait l'étincelle: Miguel et Guillaume @Christophe Pit
Portrait l’étincelle: Miguel et Guillaume @Christophe Pit

Ils sont installés au Dépôt, ce lieu qui pendant un temps a servi de recyclerie juste en face du Hangar DARWIN, l’activité a évolué, le nom est resté. Et c’est derrière son grand portail métallique désormais orné de pignons de dérailleurs, que l’association L’étincelle, depuis le mois de décembre dernier propose un atelier de rénovation, réparation, transformation de vélos destinés à la location et à la vente.

L'atelier de L'Etincelle
é Isabelle Camus

Si le projet pour ses membres est avant tout de développer une activité de ré-emploi de cycles : leur devise n’est rien de moins que Zéro vélo dans les poubelles ! leur ambition est aussi défavoriser l’autonomie des cyclistes grâce à un atelier participatif d’auto-entretien.

Aux manettes, deux rois du métal et du guidoné

Guillaume Sorel est tombé tout petit dans le chaudron du vélo et de la mécanique BMX , VTT, vélo urbain, depuis qu’il sait pédaler, il a pratiqué le vélo sous toutes ses formes.

Guillaume Sorel
é Isabelle Camus

En 2008 avec une petite dizaine é porter le projet é bout de bras pendant les années de démarrage il fonde Récup’R, une recyclerie située au sud de Bordeaux visant la réduction des déchets par le réemploi é travers les filières vélo et’ couture. Pour devenir, 2 ans plus tard, coordinateur des programmes d’insertion au Garage Moderne, avant de poser ses outils à Darwin.

Pourquoi alors l’étincelle pour le nom d’un atelier de mécanique ? Parce que selon Guillaume :

La soudure a fait des étincelles et a tombe bien parce que nous aimons beaucoup la soudure.

Miguel Rodrigues l'Etincelle
é Isabelle Camus

Miguel Rodrigues formé à la mécanique lui aussi vient du monde de l’industrie. Il le quittera, troquant sa casquette d’ingénieur pour aller bricoler dans une toute autre ambiance et pratiquer la soudure et la métallerie avec des potes, dont Guillaume, qu’il rencontrera via Récup’R et l’étincelle.

Soudure, métal, étincelles: Capisce ?

De l’esthétique et de la technique pour un vélounique

Le pari de Guillaume et Miguel est aujourd’hui de proposer un beau vélo urbain, fonctionnel, composé à partir d’ancien et doté d’une histoire.

Disposer d’un cadre Peugeot d’époque équipé d’un éclairage efficace à led. Récupérer un guidon ou une selle sur un vélo du temps où mème les américains consommaient frênes, alors leaders mondiaux de la petite reine.

Bref, proposer à la vente des cycles de caractères certains diraient vintage, eux préfèrent la langue de Molière ayant bénéficié d’une restauration mécanique complète, doublée d’améliorations techniques.

Alternative au vélo neuf et clinquant made in China fabriqué en série, chaque vélo, du plus ludique au plus fonctionnel, sera différent, unique et adapté à chaque demandes, goûts et couleurs.

Mix d’ancien et de pièces neuves scrupuleusement sélectionnées, pour un résultat final allant de 150 € à 400 €, sans oublier le plaisir et la fierté d’avoir fait le choix de consommer (et de pédaler) autrement.

Logo de l'Etincelle par les Sauvages
é Les Sauvages

L’Atelier l’Étincelle est ouvert :
– le Mercredi, de 14h00 à 18h00 ( 21h de mars à novembre)
– le Vendredi, de 14h00 à 18h00
– le Samedi, de 14h00 à 18h00

L’Atelier participatif – accès illimité pour une adhésion de 25 € à l’année, venez avec ou sans vélo les outils vous attendent !

ZAUÉ – Zone d’Agriculture Urbaine Expérimentale

L’agriculture urbaine est une des solutions proposées et recommandées par l’ONU et la FAO2 pour faire face aux besoins de sécurité alimentaire, aux défis de l’urbanisation et de l’adaptation au changement climatique.

LOGOzauéFa

Pour expérimenter sans plus attendre des solutions innovantes et concrètes, le fonds de dotation DARWIN et ses partenaires institutionnels lancent la ZAUÉ  ’ Zone d’Agriculture Urbaine Expérimentale ’ véritable laboratoire vivant des nouvelles formes d’agriculture en zone urbaine dense.

Ce é Living Lab é réunit déjé quelques associations présentes sur le site comme :

BIAPI  » Ferme Niel  » : jardins potagers en permaculture
BIZ BIZ &CO : Ruchers  » Apidagogiques  »
POUPOULE : Poulailler en ville
NATURE & POTAGERS EN VILLE : micro-potagers urbain

Beaucoup d’autres initiatives pourraient intégrer la ZAUÉ à court terme dans des secteurs en pleine émergence : aquaponie, compostage collectifs, champignonnières, glanage, hydroponie’

Tous les projets soutenus par ZAUÉ ont une vocation démonstratrice.

ZAUÉ vise simultanément la pédagogie vers le Grand public, la diffusion en open source des savoirs-faire et la reproduction des bonnes pratiques.

Les porteurs de projet intégrés à ZAUÉ peuvent profiter de ce soutien pour gagner en visibilité et rassembler les moyens nécessaires à la réalisation de leur projet, le tout dans une dynamique collaborative, d’expérimentation et de partage.

En attendant que d’autres projets prennent racines, vous pouvez déjà venir visiter le site et nous soutenir ou mème faire germer vos idées en nous les présentant via ce contact :

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ZAUE - ferme Niel
BIAPI « La Ferme Niel »

BETS BRIGADE : UN REVIVAL AMBITIEUX ET PROMETTEUR

Samedi 11 octobre 2014, la Bets Brigade Session a été organisée au Hangar Darwin et a rassemblé plus de 200 passionnés de la vert’, discipline phare de Christophe Bétille !

Cet événement, initialement organisé sur la ville de Nantes, a pu voir le jour grâce à la complicité de Pierre Ghiglia, gérant du Sirocco Skate Shop, de Ben Madneom, constructeur de modules de skate et de Jim Lalondrelle, grands skateurs bordelais et gros habitués du Hangar.

Un revival en l’honneur de Christophe Bétille

Cette Bets Brigade Session promettait un revival ambitieux en l’honneur de Christophe Bétille, pilier de la scène du skate nantais, décédé en 2009.

Cet homme, grand skateur de notre époque, a fait rêver de nombreux pratiquants en France.

Ce fut l’occasion de doter le park de nouveaux modules, certains faits par le fabriquant professionnel de modules de skate artistique Ben Madneom’s, mais surtout de présenter la dernière réalisation de nos brigadiers : la transformation en pyramide d’un ancien van :

BETS BRIGADE - Hugo Rauff - ollie - Darwin
Hugo Rauff – ollie

Pierre Ghiglia, un des organisateurs témoigne :

[blockquote]Nous sommes très contents de cette première rencontre d’octobre autour du souvenir de Christophe. Tout le monde s’est investi personnellement, et nous avons eu de beaux retours ! [/blockquote]

Ce fut une belle opportunité de rassemblement et l’ambiance était au rendez-vous. Les organisateurs envisagent déjà la seconde édition :

[blockquote]À propos d’une seconde édition ? Pourquoi pas ! Certains commencent à me solliciter à ce sujet. Darwin reste le lieu idéal. Personnellement, je verrai bien un évent de big rampe plus structuré au niveau compétition. Une sorte de trophé Bets Brigade. Nous voulons mettre en place un rendez-vous annuel rassemblant un large panel de la communauté skate française, ouverte à toute l’Europe.[/blockquote]

Vous l’avez compris ? Stay tuned !

https://vimeo.com/110271426

SKATE, ART & ENVIRONNEMENT

Le 18 février 2015, l’antenne bordelaise de Surfrider Foundation, résidente Darwin, s’est associée avec le centre de loisirs de la Benauge, pour proposer une journée de sensibilisation é destination du jeune public du centre.

Manon Cognyl, assitante pédagogique chez Surfrider Foundation Aquitaine nous explique :

 » Sensibiliser les jeunes aux enjeux environnementaux est primordial pour le futur de notre planète. Beaucoup d’entre eux, en découvrant l’ampleur des dégâts occasionnés par la pollution, se montrent d’ailleurs par la suite totalement révoltés ! « 

Sensibiliser les plus jeunes aux nouveaux défis

Les actions d’information et de sensibilisation sont indispensables pour protéger nos 5500 kilomètres de littoral français.

Ce projet Skate Art & Environnement a connu un franc succès: 161 enfants ont été sensibilisés. Cela représente 7 établissements (collège, centres sociaux, établissements de loisirs, etc.) sur Bordeaux Métropole.

Sensibiliser les plus jeunes aux nouveaux défis

Et rien de tel que d’aborder la problématique du respect de l’environnement de manière ludique, pour sensibiliser aux problématiques liées à la protection du littoral, et des océans, pour pouvoir imaginer demain, une société plus à l’écoute de sa planète.

Mais alors, pourquoi associer du skate, avec de l’art pour parler environnement ? Manon nous répond :

[blockquote] »Nous avons voulu organiser ces séances pédagogiques de sensibilisation à l’environnement à travers 3 disciplines : le skate, qui est une pratique urbaine non polluante, l’art en revalorisant divers déchets ou en faisant passer des messages, et enfin l’environnement dans le tétrodon à la découverte des pollutions aquatiques et leurs dégâts. »[/blockquote]

Sensibiliser les plus jeunes aux nouveaux défis

Et c’est notre ami Tony, un des gestionnaires du Hangar Darwin qui s’est chargé de leur apprendre le skate, en leur montrant quelques tricks, et en les aidant à trouver leur équilibre sur la planche.

Les jeunes, ont ensuite participé à un atelier de création d’objets d’arts, conçus uniquement avec des déchets, bouteilles, et toutes sortes de morceaux de plastiques et de bois flottés ramassés sur le littoral aquitain.

Sensibiliser les plus jeunes aux nouveaux défis

En fin de journée, ils se sont tous rendus au sein du tétrodon mis à disposition de Surfrider Foundation par le Fond de dotation Darwin : le lieu d’accueil pédagogique et ludique du Campus Surfrider de Bordeaux, qui offrait alors de nombreux modules d’activité dont Pas la mer à boire, Un océan de déchets, L’océan mené en bateau.

Manon, nous indique:

 » L’aménagement du tétrodon permet aux visiteurs de disposer d’outils pédagogiques interactifs sur les différentes problématiques de Surfrider Foundation, à savoir les déchets aquatiques, la qualité de l’eau, l’artificialisation du littoral, le transport maritime et patrimoine et vagues. « 

Bilan de la journée très positif, des enfants heureux… Bref, une animation à reconduire au plus vite !

Sensibiliser les plus jeunes aux nouveaux défis

En savoir plus :
www.surfrider-gironde.fr

LE SIGNAL D’OLIVIER CROUZEL

Il est l’un de ces artistes soutenus par le Fonds de dotation Darwin, qui travaillent à la Caserne Niel. C’est au détour d’un vieux hangar, situé du côté des Magasins Généraux, que nous rencontrons Olivier Crouzel.

Cet artiste aime observer les lieux en perdition mais petit à petit réappropriés, soit par la nature, soit par l’homme. Gare à celui qui le définirait comme artiste-mappeur : son travail ne touche pas à l’architecture mais bien à l’évolution des lieux et des usages qu’en font ses habitants. A l’aide de vidéos projecteurs, il éveille le spectateur et l’interpelle sur l’érosion humaine. Il nous raconte le rapport qu’il entretient avec la Caserne Niel :

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DARWIN-OLIVIER-CROUZEL-VIDEASTE-MAPPEUR-©-Christophe-Pit-

Adrien Montiel : Comment es-tu arrivé à la Caserne Niel ?

Olivier Crouzel : J’ai découvert la caserne il y a 4 ans, je m’y suis installé. On m’a proposé cet endroit, à la glacière. En 3 jours j’ai déblayé, j’ai mis des fenêtres, des cadenas et hop c’est devenu un endroit pour travailler. La glacière, il n’y a pas de confort, il n’y fait pas chaud, tu vois là j’ai un petit chauffage sur roulette. Il pleut à l’intérieur mais pas partout, parce que c’est grand. Ce lieu me sert comme site de production, et même d’exposition.

L’endroit porte bien son nom, il est froid, humide, les murs tapissés de graffitis sont délabrés. 

En y rentrant, on y trouve des morceaux de bétons qui jonchent le sol et même quelques épaves de voitures. Au milieu de ce grand espace, entre les pylônes qui soutiennent le plafond, sont étendus des torchons sur des cordes à linges. Deux autres pièces y sont accolées, l’une est blanche, l’autre est noire :

Au fur et à mesure de mon travail, je modifie cet espace par rapport au besoin, et non pas par rapport au confort. Ça c’est un endroit où de toute manière je n’y resterai pas longtemps puisque il va y avoir des travaux, mais je compte bien avant y faire quelque chose. J’aimerai travailler sur ce moment de passage où le lieu n’était rien, en préfiguration, et ainsi voir comment est-ce que l’on peut travailler dans un lieu brut comme celui dans lequel j’évolue, pour le comparer à un lieu de plus en plus en conformité. Mais en attendant je préfère commencer par produire des choses, avant de fabriquer un lieu en fait.

Olivier Crouzel souhaite faire de son atelier un espace de rencontres, entre des artistes, des scientifiques, des architectes. Il voudrait les impliquer dans une réflexion autour de l’érosion humaine.

Chaque mois qui passe, on a une couche de confort supplémentaire. Là ils sont en train de déblayer en haut, et bientôt il ne pleuvra plus à l’intérieur. Ce lieu va devenir plus confortable et donc du coup il va changer.

Les gens auront envie de venir, cela me permettra d’étudier comment l’humain se réappropriera cet endroit, et à ce moment j’en partirai puisque du coup, je n’aurai plus rien à y faire.

Je crois qu’on en est là, à faire de jolies choses, de jolies expériences, très vite tu peux projeter un grand truc sur un grand mur et ça marche. Les artistes aujourd’hui font des installations, avec de beaux matériaux, les oeuvres coûtent chères, c’est très beau mais ce qui compte aujourd’hui c’est le fond, c’est ce que l’on veut dire et partager, car nous sommes au-delà d’un simple principe d’esthétique : l’architecture, la science, tous ces milieux commencent à être poreux.

Les projets d’urbanisation qui affectent la caserne, laissent supposer que l’on puisse faire qu’un quartier entier reparte à zéro, sans prendre soin des battements qui pulsent déjà en son sein. Olivier Crouzel s’inquiète de l’unité de lieu qui apparaîtra. Il est important de conserver des coins secrets, bruts, afin d’en ressentir l’âme de la caserne.

En savoir plus :

www.oliviercrouzel.fr
Olivier Crouzel sur Viméo
@Oliver_Crouzel sur Twitter

Photographies : Christophe Pit

Le Hangar Darwin

éDavid Sanchez
é David Sanchez

Le Hangar Darwin est un haut lieu des cultures liées aux sports de glisse et au skate en particulier. Fruit d’une démarche participative de conception et de construction, il est géré par l’association la Brigade qui compte aujourd’hui plus de 3000 adhérents.

Un skate park éco-responsable et participatif

En accord avec les principes fondateurs du Darwin Ecosystème, sa conception a été participative et collective, impliquant les usagers dans la réflexion et dans les ateliers de construction des différents modules.

Tout, hormis quelques éléments bois de structure et le plaquage bois des rampes qui doit ètre régulièrement renouvelé, provient d’une démarche de recyclage ou de récupération. Grèce à un soutien massif du Fonds de dotation Darwin, qui dans un premier temps a joué le rôle d’opérateur avant d’en confier la gestion à la Brigade en 2011, le Hangar a été aménagé avec des ressources données en mécénat (à hauteur de 350,000 €) et grâce au  soutien de la ville de Bordeaux à hauteur de 150,000€ pour la mise aux normes du bâtiment (électricité, désenfumage, portes de secours, éclairage, toilettes, accès des fluides).

é David Sanchez
é David Sanchez

Participation et frugalité

En réhabilitant un hangar de stockage de l’armée, en utilisant une démarche systématique de récupération et de recyclage et enfin en impliquant les usagers du Hangar dans la conception et la fabrication des aménagements, le Hangar Darwin propose une approche innovante de l’aménagement d’espaces publics. Il crée une valeur sociale forte, avec une appropriation du projet par les plus actifs, et permet une réduction considérable des coûts de mise en oeuvre, et donc une autonomie plus forte de l’association qui en a la charge.

é David Sanchez
é David Sanchez

La Brigade, opérateur du Hangar Darwin

La Brigade est l’association à qui la gestion du Hangar a été confiée par le Fonds de dotation Darwin. Ce dernier en a l’autorisation d’occupation temporaire via une convention signée avec l’aménageur de l’éco-quartier Bastide Niel, jusqu’au 31 décembre 2015. Celle ci est renouvelable chaque année et à nouveau en négociation, jusqu’à ce que les travaux d’aménagement de la zone commencent, à une échéance que nous ne connaissons pas encore.

Plusieurs associations utilisent régulièrement le Hangar Darwin, à titre gratuit. Des cours de skate avec l’association Board’O et Move and Skate, mais aussi La Brigade. Mais aussi Burdigala Bicycle et le Bordeaux Longskate Club.

plus d’informations :

Le Hangar Darwin sur facebook

sur le site de Darwin